"Alzheimer parle moi en art" s'inscrit dans le programme d'accompagnement et de soutient aux personnes touchées par la maladie d'Alzheimer mené en 2008 par le CLIC pays de Lunel, à l'initiative de Fabien Boissonade, animateur-coordinateur du CLIC.
La peinture est proposé comme support de rencontres lors de trois séances d'atelier où les personnes sont invités à participer en binômes aidant-aidé. ARATOUSAGES devient partenaire de cette expérience par le biais du Conseil Général dans le cadre du programme "Bien Vieillir dans l'Hérault".
Je tiens à remercier Maryse Caze, chargée de mission au Conseil Général de l'Hérault, pour son dévouement, son écoute et son enthousiasme.
Lieu : CLIC de Lunel
Nombre de participants : un total de 18 personnes (personnes atteintes d'une maladie de type Alzheimer avec leur accompagnant)
Animatrice : Malena Merlo
Objectifs Spécifiques des ateliers Alzheimer parle moi en art
Proposer une expérience de rencontre inter-générationnelle entre parents en perte d'autonomie et leurs proches adultes par l'activité artistique en mettent l'accent sur la dimension non verbale.
Il s'agit d'une action sans visé thérapeutique.
La discipline plastique proposée, comme support de rencontre et de communication, est celle de la peinture abstraite (non figurative). La peinture abstraite permet d'aborder l'activité en laissant de côté le souci du résultat, pour ce centrer sur l'action même de peindre. Elle peut être abordée de façon collective (deux ou trois personnes travaillant sur une même feuille) ou individuelle, suivant les désirs des participants.
Pédagogie, méthodologie et modes opératoires des 3 ateliers
La méthodologie est axée sur une pédagogie de la création qui permet à chaque participant de s'approprier à « sa façon » le support artistique et de construire petit à petit, son propre univers expressif. Cette pédagogie vise à mettre en valeur l'identité et l'histoire de l'individu dans l'idée d'exercer un travail sur l'image de la personne (l'image perçue par soi et l'image perçue par les autres).
Le travail collectif permet de mettre l'accent sur l'utilisation du support en tant que langage afin d'explorer le rapport à l'autre dans le partage de territoires : l'écoute, le respect des choix de l'autre, de son espace, de son identité et l'acceptation et valorisation de ses capacités présentes. Le rapport du corps, la gestuelle, la spontanéité du geste, le plaisir de faire et de faire ensemble sont au cœur de la démarche.
Ainsi, hormis les indications et consignes de travail proposées, les participants aux ateliers (aidants ET aidés) sont systématiquement sollicités quant aux conditions de déroulement de chaque séance, notamment sur le devenir des œuvres réalisées, ceci afin de garantir une participation éclairée et une appropriation maximale de l’action.
1 commentaire:
Très très joli tout ça.
Vivement la suite.
Encore merci à toi Malena.
A bientôt.
Fabien Boissonade (et oui, un seul "n" à mon nom:-)
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